MAGNAT Maurice, Baptistin

Fils de Léopold Jean Magnat et de son épouse Pascaline Marie Louise, née Villevielle, Maurice Magnat, mécanicien à la Roque d’Anthéron, était marié avec avec Fernande, Albertine, Roselyne Poussel.
Maurice Magnat participa, en juin 1944 au maquis de Sainte-Anne, dans la chaîne des Côtes à Lambesc (Bouches-du-Rhône) et, le 12 juin, fut tué au combat. Dans la soirée du 12 juin, un groupe de villageois de La Roque-d’Anthéron mené par le maire (selon le témoignage de ce dernier en juin 1944) découvrit son corps « dans la montagne » aux côtés de ceux de Caire* et Tertian*. Le certificat de décès établi par le docteur René Corriol, médecin de la Roque-d’Anthéron, note que le corps a été retrouvé quartier Sainte-Anne, ce qui conforte le témoignage du maire.
Homologué FFI à titre posthume, Maurice Magnat a obtenu la mention « Mort pour la France ». À La Roque-d’Anthéron, son nom figure sur le monument aux morts du rond-point Hélène de Groux, sous l’inscription « Guerre 1939-1945. A nos morts et victimes du maquis », sur la plaque commémorative de l’église de l’église Notre-Dame de l’Annonciation (« La paroisse de La Roque-d’Anthéron à ses martyrs pour la Libération  »). Il est également gravé sur le mémorial du maquis de Sainte-Anne (commune de Lambesc, Bouches-du-Rhône).

Voir La Chaîne des Côtes et ses environs, Lambesc, Charleval, La
Roque-d’Anthéron, Le Fenouillet (Bouches-du-Rhône), 11 -
13 juin 1944