BARBE Roger, Armand

Roger, Armand Barbe était le fils de Léon, Henri et d’Araxie Khendamian, son épouse.
En 1943, il exerçait le métier de vitrier miroitier. Ses parents étaient domiciliés en 1944 à Les Iles, à Seyssinet (Isère).
Ancien enfant de troupe, il fut élève de l’école militaire des Andelys (Eure). Il s’engagea au 6e BCA et passa au maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère, sous le pseudonyme de "Barthélémy" après la dissolution de l’armée d’armistice.
Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1944.
Le 29 janvier 1944 au matin, les soldats du 157e régiment de montagne de la Wehrmacht probablement renseignés attaquèrent le maquis de Malleval. Le village fut cerné de tous les côtés à partir des falaises et des pas surplombant le cirque. Le piège se referma sur les maquisards qui furent pris sous les feux croisés des mitrailleuses allemandes. 22 maquisards furent tués et 8 civils déportés dont 5 ne reviendront pas des camps. Le village fut incendié et détruit aux trois quarts.
Roger Barbe fut capturé et fusillé par les Allemands le 29 janvier 1944.
L’acte de décès fut dressé le 27 décembre 1944 à Malleval sur la déclaration de son père.
Il est inhumé à la nécropole nationale, à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 27 .
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif des Enfants de troupe, à Clavières (Cantal), sur la stèle commémorative 1939-1945 de l’École militaire des Andelys (Eure), sur le monument aux morts 1939-1945, à Malleval-en-Vercors, sur le monument aux morts et sur le monument commémoratif aux martyrs du nazisme, à Seyssinet-Pariset (Isère).
Après la libération de Grenoble, Léon Barbe devint employé au journal « Les Allobroges ».


Voir : Malleval
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte