LECLÈRE Charles, Lucien, Émile aussi écrit LECLERC

Fils de Léon Joseph Leclère, manouvrier alors âgé de trente-cinq ans, et de son épouse Jeanne Marie Limet, ménagère âgée de trente ans, Charles Leclère naquit au domicile de ses parents, Rue Grande à Rozoy-sur-Serre (Aisne). Il se maria à Mirabel-et-Blacons (Drôme), le 27 septembre 1941, avec Georgette Lydie Yvonne Granon. Une erreur dans le lieu de sa naissance laisse à penser qu’il résidait peut-être à Aouste-sur-Sye (Drôme).
La compagnie Pons, 10e compagnie autonome du 2e Bataillon de l’Armée secrète de la Drôme, fut constituée dès 1943 par un groupe d’une vingtaine d’hommes qui opéraient dans la vallée du Rhône. Les services de Charles Leclère y sont homologués à partir du 4 janvier 1944.
Il aurait intégré le réseau Roger Buckmaster (ou Jockey) du Special Operations Executive (SOE) en janvier 1944 (sabotages, parachutages).
À partir du mois de juillet, le groupe fut rattaché à ce réseau sous l’autorité du capitaine Pons. Ses activités se concentrèrent sur la réception de parachutages au titre de ce réseau anglais, le camouflage d’armes et des sabotages.
Le 6 juin 1944, la compagnie livra un violent combat à Crest (Drôme), contre les Allemands, au cours duquel Charles Leclerc trouva la mort. Ce fut le premier combat dans la vallée de la Drôme.
« Tué par balle », Charles Leclère obtint la mention « Mort pour la France » (AC 21 P 71721) à titre militaire (FFI). Il fut également homologué FFI (GR 16 P 349451) et chargé de mission de 3e classe par le SOE.
Son nom figure sur le monument d’Espenel (Drôme), sur la plaque aux morts de la compagnie Pons, sur le Monument aux morts, à Mirabel-et-Blacons, sur le monument aux morts et la plaque commémorative de la collégiale Saint-Laurent, à Rozoy-sur-Serre, sur le monument commémoratif des combats du 6 juin 1944, à Crest et sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).