Par Jean-Pierre Ravery
Né le 12 novembre 1906 à Laboutarie (Tarn), abattu le 6 juillet 1944 à Lombers (Tarn) ; résistant FFI.
Le 6 juillet 1944, deux agents de la police secrète de campagne (GFP) se présentèrent à Lombers. Prétendant être des réfractaires au STO, ils allaient de ferme en ferme en essayant d’obtenir des renseignements sur la localisation du maquis Toutyva et sur ses chefs. Ils avaient un nom qui avait été dénoncé à la police allemande, celui de René Carayon. Ils se rendirent à son domicile. Jetant bas les masques, ils tentèrent de le faire avouer par la force. René Carayon refusa de céder. L’un des agents ennemis finit par l’abattre avec son pistolet.
Le 5 mai 2019, une cérémonie à sa mémoire s’est déroulée à Lombers en présence de ses deux filles, Yvette et Janine.
Son nom figure sur le Monument aux morts de Lombers et dans la même commune sur la plaque commémorative de la Résistance.
Par Jean-Pierre Ravery
SOURCES : SHD Caen AC 21 P 38180. — La Dépêche du Tarn, 6 juillet 2019. — Mémorial Genweb.