DUPRÉ Émile

Né en 1860 ; cuisinier sur les transatlantiques puis retraité dans le Maine-et-Loire ; anarchiste.

Émile Dupré avait été cuisinier sur les transatlantiques et était fiché comme objecteur de conscience. Retraité 100 rue Nationale à Saint-Hilaire-Saint-Florent (Maine-et-Loire), il fit de la propagande pacifiste et critiqua l’organisation de la défense passive. En 1941, il fut accusé d’avoir diffusé des tracts attaquant le régime de Vichy et fut sommairement classé comme communiste. La police française le perquisitionna et découvrit une liste de sympathisants et plusieurs mètres-cubes de documents libertaires. Le sous-préfet de Saumur se contenta d’une admonestation.

Il s’agit vraisemblablement du E. G. Dupré qui à l’été 1906 demeurait 13 carrefour de Seine à Montereau où il était le secrétaire de la section locale de l’Association internationale antimilitariste (AIA) et, semble-t-il sur recommandation de Paul Robin, proposait dans Le Libertaire l’acquisition d’une propriété pour y établir un milieu libre. Au début des années 1930 il était à Saint-Hilaire un collaborateur de La Voix Libertaire, l’organe de l’AFA, et membre de la phalange de soutien à ce journal.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218242, notice DUPRÉ Émile , version mise en ligne le 30 juillet 2019, dernière modification le 3 mars 2020.

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 97 W 24 — https://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch43/r43d8gauches.htmLe Libertaire, année 1906- — La Voix Libertaire, année 1933.

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