Par Frédéric Stévenot
Né le 30 décembre 1907 à Bourganeuf (Creuse), mort en déportation le 1er février 1945 à Lengenfeld (All.), résistant CDLR.
Fils de Léon Fouquet, coiffeur à Bourganeuf alors âgé de vingt-cinq ans, et de son épouse Germaine Rondet, ouvrière âgée de vingt-neuf ans, Eugène Fouquet se maria à deux reprises. Il épousa Léone Benjamine Henriette Robin à Reims, le 24 septembre 1928. Le 9 octobre 1933, il se maria à Passy-Gugny avec Jeanne Pichelin.
Membre du groupe de Résistance de Neufchâtel-sur-Aisne, Eugène Fouquet fut déporté par le convoi (I.206) parti de Compiègne dans la matinée du 27 avril 1944. Dirigé vers Auschwitz (matr. 185649), il arriva le 30 avril au soir ; les déportés furent d’abord parqués dans deux baraques du camp Canada de Birkenau, sur la terre nue, tout près du complexe chambre à gaz-crématoire IV. Comme d’autres, Eugène Fouquet fut ensuite envoyé à Buchenwald (le 12 mai, quelques jours plus tard, ou le 1er octobre) puis à Flossenbürg, kommando de Lengenfeld, où il mourut le 1er février 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Neufchâtel-sur-Aisne.
Eugène Fouquet fut homologué FFI, RIF et DIR (GR 16 P 230390). La mention « mort pour la France » n’a pas encore pu être établie. Par arrêté du secrétaire d’Etat à la défense chargé des anciens combattants en date du 7 avril 2009 (JO du 19 juin 2009), la mention « Mort en déportation » est apposée sur les actes et jugements déclaratifs de décès d’Eugène Fouquet.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — Sites Internet. FMD ; Morts dans les camps. — État civil de Bourganeuf, 4E35/40*.