Par Frédéric Stévenot
Né le 22 février 1901 à Brienne-sur-Aisne (Ardennes) ; commis agricole, menuisier ; résistant CDLR.
Fils de Jean Baptiste Auguste Lelarge, cantonnier du canal, alors âgé de vingt-six ans, et de son épouse Clotilde Sidonie Mazuel, sans profession, âgée de vingt-et-un ans, Fernand Lelarge naquit au domicile de ses parents, à Brienne. Il épousa Suzanne Juliette Thévenot le 1er août 1929, à Reims (Marne).
Au moment de son recensement militaire, Fernand Lelarge était commis agricole ; il déclara par la suite être menuisier. Il vivait alors chez ses parents, à Brienne.
Fernand Lelarge fut incorporé à compter du 8 mai 1922 au 61e régiment d’artillerie de campagne, et fut nommé première classe le 14 septembre 1923. Renvoyé dans ses foyers le 5 novembre suivant, avec un certificat de bonne conduite, il déclara se retirer à Brienne.
Le 24 avril 1929, il vivait au n° 12 de la rue des Capucins à Reims. Le 27 octobre 1929 ; après son mariage, il s’établit à Neufchâtel, où il demeurait toujours le 27 novembre 1934. L’année suivant, le couple avait quatre enfants. Le registre matricule ne donne aucune précision sur un éventuel rappel à l’activité en 1939-1940, ni sur ses états de service en tant que résistant et interné de la Résistance.
Membre du groupe de Résistance « Liberté » de Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne), Fernand Lelarge fut arrêté le 24 février 1944 et emprisonné à Saint-Quentin. Il fut libéré avec d’autres le 8 avril 1944 vers 10 heures, peu après que huit résistants du groupe aient été fusillés.
Un dossier d’homologation des services de Gaston Henry au titre de la Résistance a été ouvert (GR 16 P 358735), sans autre précision.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. Arch. dép. Ardennes, 1 R 349. — Pol Charpentier, La Résistance dans l’Aisne. Neufchâtel-sur-Aisne. Le groupe « Liberté », sans lieu ni date, ni pagination (rédigé « quarante ans après » les faits). — État civil de Brienne-sur-Aisne, 2E084 6.