PLICHON Marcel, Édouard

Fils de Théodule Romuald Plichon, négociant âgé de trente ans domicilié à Soissons, au 4 rue de Pampelune, et de son épouse Blanche Berthe Capars, sans profession, âgée de vingt-neuf ans, Marcel Plichon se maria à Sens (Yonne) le 29 août 1927, avec Delphine Alice Arnal.

Marcel Plichon partit de Compiègne le 28 juillet 1944, avec le convoi (liste I.250) à destination du KL de Neuengamme (matr. 39532) emportant 1652 hommes. Il fut stoppé à plusieurs reprises, en raison de bombardements et de tentatives d’évasion. Quatre détenus furent fusillés à Soissons (Louis Jannin et Yves Le Guen) et à Reims.

Classé « Nacht und Nebel », Marcel Plichon fut transféré à Watenstedt, avec 450 autres déportés, près de Helmstedt, entre Braunschweig et Magdeburg. Deux kommandos furent ouverts en 1944 à Watenstedt-Salzgitter, l’un d’hommes (Watenstedt-Leinde) et l’autre de femmes (Watenstedt) ; les 2 500 détenus travaillèrent pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig à la fabrication de munitions.

Marcel Plichon fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 136314) à titre militaire (FFI). Il fut également homologué FFC et DIR (GR 16 P 482045). Par arrêté du secrétariat d’État aux Anciens Combattants, en date du 3 novembre 1997, la mention « mort en déportation » peut être apposée sur les actes le concernant.
La médaille de la Résistance lui fut décernée par décret du 3 janvier 1946 (JO du 13 janvier 1946).
Son nom figure sur le monument aux morts de Soissons.