NICOLAS Jean, Jules, Maurice

Fils de Jean Nicolas, garçon de café, et de Marie Marguerite Parizot, Jean Nicolas, qui termina sa scolarité avec le Brevet élémentaire passa le concours d’entrée aux PTT. Employé aux services techniques à Dijon, il s’engagea à la CGT et au PCF avant la guerre.
Jo, Joseph dans la Résistance, il fut responsable régional, puis interrégional dans cinq départements pour le PCF clandestin, dirigea la branche militaire des FTPF pendant la guerre. De juillet 1941 à juin 1943, il prit la direction de la reconstitution du PCF en Côte-d’Or considéré comme décapité à l’automne 1941. Il collecta les cotisations et distribua les tracts. Il organisa les sabotages. Responsable subdivisionnaire à la direction de 17 départements de la zone Nord-Est, il fut arrêté sur dénonciation le 19 janvier 1944 à Courbevoie, en région parisienne avec Jeannette, son épouse et agent de liaison. Il fut interné à Compiègne du 11 avril au 11 mai 1944, puis déporté au KL de Buchenwald dans le convoi du 12 mai 1944.
À son retour, après la libération du camp de concentration le 8 avril 1945, il fut élu secrétaire général permanent de la section départementale de Côte-d’Or de la FNDIRP en 1946 et membre de la direction nationale de cette association de 1946 à 1952. Homologé Commandant FFI, il fut médaillé de la Résistance avec Rosette et reçu la Légion d’Honneur. Il se maria avec Marie Adèle Juliette Mairot le 9 avril 1966 à Quetigny, Côte-d’Or. Domicilié au 2 rue Franklin à Dijon en 1949.