Par Renaud Poulain-Argiolas
Né le 25 novembre 1907 à Larche (Alpes-de-Haute-Provence), mort au combat le 6 juin 1940 à Licourt (Somme) ; cheminot ; syndicaliste ; secrétaire adjoint du syndicat CGT des cheminots de Miramas (Bouches-du-Rhône).
Son père, Antoine, Étienne Pinoncély, déjà né à Larche, était agriculteur. Sa mère, Élisa, Nathalie Guérin, née à Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) fut agricultrice et couturière. Alfred Pinoncely avait un frère (Antoine, Étienne) et une sœur (Marie, Antoinette) plus âgés que lui.
Lors d’un recensement de la population de 1931, il vivait chez son frère Antoine Pinoncely, cheminot chez PLM, et la femme de ce dernier, Gilberte Seï, avenue de Salon à Miramas. Il était alors sans profession.
Il se maria avec Juliette, Valérie Pascal.
En mai 1939, il était secrétaire adjoint du syndicat CGT des cheminots de Miramas.
Mobilisé en 1940 et incorporé dans le 112e Régiment d’infanterie alpine à Gap, il fut tué au combat dans la Somme.
Son nom est inscrit sur les Monuments aux Morts de Larche, de Marseille et de Miramas (avec la mention Mort pour la France sur ce dernier). Il figure également sur celui de la gare de Miramas rendant hommage aux cheminots morts pendant la Seconde guerre mondiale.
La commune donna son nom à une rue près des cités SNCF (quoiqu’avec une faute d’orthographe en doublant le L).
Le site "Mémoire des Hommes" informe que les archives du Service historique de la Défense de Caen possèdent des informations sur lui.
Par Renaud Poulain-Argiolas
SOURCES : Recensement de la population de 1931 à Miramas. — Acte de naissance de son frère Antoine, Étienne Pinoncely, n°3, registre de Larche, 1898. — Mémoire des Hommes, SHD Caen, AC 21 P 139264 (non consulté). — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 26 mai 1939. — Le Cheminot Syndicaliste, organe de l’Union de syndicats du PLM puis du Sud-est, 25 mai 1939 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Données du site Généanet. — Notes de Louis Botella.