FACON Henri, Jules, Louis

Fils de Henri, Nicolas, Joseph Facon, jardinier, et de Berthe, Marie, Justine Hugerot, manouvrière, Henri Facon fut ouvrier boulanger avant son incorporation de 1925 à 1926. À son retour, il fut embauché comme câbleur sur acier, puis comme agent à la Sécurité à l’usine métallurgique des « Forges Chatillon-Commentry-Neuves Maisons » de Sainte Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or). Il fut secrétaire du syndicat CGT des ouvriers métallurgistes des usines du châtillonnais de 1936 à 1962, et anima la grève avec occupation des usines de Sainte-Colombe sur-Seine et de Chamesson qui commença le 16 mai 1936. Il participa comme délégué suppléant pour le syndicat des métaux de Sainte-Colombe à la commission paritaire départementale de conciliation de la convention collective de la profession en juin 1938. Engagé dans les FFI pendant l’occupation, à la Libération, il se porta volontaire pour le Régiment de Bourgogne. Il fut affecté à la Cie d’accompagnement du 2e bataillon.
Facon fut membre de la commission administrative de l’Union départementale CGT de Côte-d’Or du congrès d’octobre 1954 au congrès d’octobre 1956. Il fut élu administrateur de la CPAM de Côte-d’Or en décembre 1962 sur une liste CGT, administrateur mutualiste. Il fut mis en cause par les militants de son syndicat et exclut de la CGT pour des divergences importantes dans la gestion de ses mandats en 1965. L’UD lui demanda de démissionner du Conseil d’Administration de la CPAM. Il se maria le 28 février 1927 à Sainte-Colombe sur Seine avec Odette, Désirée Marquet et eurent 3 enfants. Il divorça le 30 avril 1969, domicilié à Sainte-Colombe à cette date là.