MIGNOT Marcel

Fils de Jules Mignot, cultivateur, et de Marie Doussot, sans profession, Marcel Mignot fut employé comme Receveur-conducteur à la compagnie des Tramways électriques de Dijon à compter du 28 décembre 1929, il fut élu secrétaire adjoint le 5 janvier 1934, puis secrétaire général de la Chambre syndicale des Employés et ouvriers de la Compagnie des Tramways électriques et autobus de Dijon du 3 juillet 1934 au 31 décembre 1954, ce syndicat fut affilié à l’Union départementale CGT confédérée avant la réunification de décembre 1935. Il succéda à Félix Bardollet, exclu de tous ses mandats syndicaux. Marcel Mignot, particulièrement sensible à l’indépendance des syndicats vis-à-vis des partis politiques, fut par ailleurs un partisan actif de la réunification syndicale CGT-CGTU. Il fut président, à partir de 1934, de la Caisse de Prévoyance Syndicale du personnel de la Compagnie des Tramways électriques de Dijon, fondée le 1er mars 1913. Cette caisse mutualiste qui fit office de société de secours mutuels, proposa des prestations a peu près équivalentes à la Caisse des Assurances Sociales de Côte-d’Or.
Il fut délégué pour la Côte-d’Or au Congrès confédéral de réunification à Toulouse en mars 1936. Mobilisé en 1939, il fut libéré quelques mois plus tard et reprit son service aux tramways électriques. Pendant l’occupation, il resta secrétaire du syndicat légal qui continua de fonctionner normalement pendant toute la guerre. Le syndicat fut un des rares en Côte-d’Or à participer à la mise en place des comités sociaux découlant de la Charte du Travail à la Bourse du travail. Élu à la commission administrative de l’Union départementale au congrès du 31 mars 1935, et après la Libération, du congrès de janvier 1946 au congrès de juin 1949.
Il fut élu administrateur sur une liste présentée par la CGT et vice-président de la Caisse d’Allocation Familiales de Côte-d’Or (CAF) en avril 1947 et président en juin 1950. Il fut aussi délégué du personnel, élu au Comité d’entreprise en 1953. Retraité en 1956. Il se maria le 1er octobre 1924 à Frontenard avec Marie Louise Frérot, sans profession, ils eurent 3 enfants. Domicilié au 65 rue de Corcelles en 1938, puis au 38 rue de Nuits-Saint-Georges à Dijon après la Libération.