DEJOUR François [DEJOUR Nicolas, François]

Par Jean Belin, Claude Pennetier

Né le 26 octobre 1920 à Thil-sur-Arroux (Saône et Loire), mort le 20 octobre 2017 à Dijon (Côte-d’Or) ; agent d’exploitation aux PTT puis contrôleur principal à la recette principale de Dijon ; syndicaliste CGT et dirigeant communiste de Côte-d’Or ; président du Secours populaire français Côte-d’Or.

Fils d’un menuisier ébéniste, tué lors d’un bombardement en 1943, François Dejour entra aux PTT après des études secondaires comme auxiliaire au central téléphonique du Creusot (Saône-et-Loire). Il adhéra à la CGT en septembre 1944 et au Parti communiste en août de la même année. Il milita à l’UJRF au Creusot. Nommé Commis nouvelle formule au Centre de tri postal de Dijon Gare en mars 1945, il devint secrétaire de l’UJRF et membre de la cellule des PTT de la Ville. Reçu au concours de contrôleur des PTT, il fut affecté à la recette principale de Dijon où il termina sa carrière comme contrôleur principal en 1980.
Membre du comité de section du PCF de Dijon Nord-Ouest, il suivit une école centrale d’un mois avant 1961 à Viroflay (Seine-et-Oise). Secrétaire de la section de Dijon-ouest, il entra au comité fédéral lors de la 3e Conférence fédérale en juin 1947 et au bureau fédéral à la 14e Conférence en décembre 1962. Son nom disparut de la direction fédérale lors de la 16e Conférence en mai 1965. Elu secrétaire général du syndicat départemental des PTT de Côte-d’Or de 1950 à 1961, succédant à Robert Clavier, membre du bureau de la 10e région du syndicat CGT des PTT de Bourgogne Franche-Comté, il siégea à la commission administrative de l’UD-CGT de Côte-d’Or du 36e congrès d’octobre 1956 au 42e congrès d’avril 1970. Il fut secrétaire administratif de l’Union Locale de Dijon lors de sa constitution en mars 1950, le secrétaire général étant Paul Dubois. Il fut membre de la délégation de Côte-d’Or au XXXIIIe congrès confédéral de la CGT qui se tint en mai juin 1961 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Il présida le Secours Populaire Français de Côte-d’Or qu’il refonda à partir de 1964 et ce pendant plusieurs dizaines d’années. Il fut militant du mouvement de la Paix. Retraité en 1980, il se maria, puis divorça et eut deux filles, Claude et Danielle. Domicilié rue Sambin à Dijon, il devint résident d’une maison de retraite, Les Hortensias à Dijon à partir de 2013 et jusqu’à son décès. Il fut décoré par deux fois de l’Ordre National du mérite.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article21872, notice DEJOUR François [DEJOUR Nicolas, François] par Jean Belin, Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 31 mars 2020.

Par Jean Belin, Claude Pennetier

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Arch. IHS CGT 21, fonds du syndicat des PTT et de l’UD CGT. — Le PCF en Côte-d’Or de Mendès France à De Gaulle (1954-1958), mémoire de DER, Eric Coudray, octobre 1997, annexes. — Le Bien Public, édition du 25 octobre 2017. — Comités fédéraux du PCF Côte-d’Or.

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