Par Pierre Bonnaud
Né le 1er septembre 1899 ; cheminot ; syndicaliste CGT de l’Ardèche ; déporté.
Frère de Georges Dejoux*, comme lui employé de la SNCF et domicilié au Teil (Ardèche) en 1940, André Dejoux était, au début de l’année 1941, secrétaire adjoint de l’Union locale des syndicats du Teil, reconstituée légalement sous l’impulsion de l’électricien Gaston Chizat. L’organisation syndicale affichait toujours le sigle CGT. Le 7 juin 1941 André Dejoux signa une lettre de protestation adressée au préfet contre les internements arbitraires des syndicalistes cheminots du Teil. Au début de l’année 1942, avec son frère Georges, il figurait dans la liste des « suspects communistes » du Teil que le commissaire des Renseignements généraux de l’Ardèche transmit à Vichy. Le 29 mars 1944, la police française arrêta les deux frères. Ils furent internés à Saint-Sulpice-la-Pointe puis déportés en Allemagne.
Par Pierre Bonnaud
SOURCES : Arch. Dép. Ardèche, 72 W 363 et 366. — L.F. Ducros, Montagnes ardéchoises dans la guerre, tomes I, II, III, Valence, 1981.