Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 19 février 1922 à Chagny (Saône-et-Loire), mort en action le 13 juillet 1944 à Hotonnes (aujourd’hui commune de Haut-Valromey, Ain) ; mécanicien ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Maurice Durand était le fils de Laurent Joseph, mécanicien et de Marie Antoinette Rattet, domiciliés à Seyssel (Ain). Il était célibataire et domicilié à Seyssel. Il exerçait le métier de mécanicien.
Présumé requis du STO, il entra dans la Résistance au maquis de Richemond.
Il fut blessé puis fait prisonnier le 12 juillet lors de l’attaque du col de Richemond. Il fut exécuté le 13 juillet 1944 à neuf heures, au hameau de Très-Mas-Curty, à Hotonnes, avec cinq autres maquisards qui cherchaient à rejoindre le col de Richemond.
Il est inhumé au cimetière communal, à Anglefort (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu, sur le monument commémoratif, à Chanay et sur le monument aux morts, à Seyssel (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).