BALESTRA Marcel, Denis, Tobie

Fils d’un cabaretier né en Italie, comme sa femme, Marcel Balestra, cuisinier, fut incorporé dans l’artillerie en avril 1918. Après être passé devant une commission de réforme en mai 1919, libéré en mars 1921, il réintégra son activité à Méounes.

Marcel Balestra se maria en avril 1929 à Saint-Raphaël (Var). Avec son épouse, ils habitaient Cros de Cagnes (Alpes-Maritimes) quand ils achetèrent en décembre 1939 l’hôtel-restaurant-café Terminus, avenue Carnot à Draguigan. Rappelé sous les drapeaux en septembre 1939, il séjourna peu de temps au dépôt d’artillerie de Bar-le-Duc (Meuse).

Indiqué chef de cuisine, orthographié Ballestra, il fut élu en mai 1945, avec 2 690 voix sur 7 788 inscrits, au conseil municipal de Draguignan, sur la liste « d’union résistante et républicaine du Parti socialiste du Mouvement de Libération nationale » au titre de la CGT et du MLN. Considéré comme un « socialiste unitaire », initié comme franc-maçon à la loge « L’Égalité » (Grand-Orient) en juillet 1946, il en fut radié en 1951 pour défaut de paiement.