NEYROUD Gaston (BERBIGER)

Par Benoit Willot

Né le 29 août 1888 à Paris (XIIe arr.), mort le 22 mars 1971 à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) ; ferblantier ; militant socialiste à Joinville-le-Pont.

Gaston Neyroud fut déclaré sous le nom erroné de Barbiget et mentionné comme étant de père non dénommé. Son état-civil a été rectifié en Berbiger, nom de sa mère, blanchisseuse à Joinville-le-Pont (Seine, Val-de-Marne), par jugement en avril 1889. Légitimé par le mariage de ses parents en décembre 1889, il prend définitivement le nom de Neyroud.
La famille, qui comptait sept enfants, vivait d’abord dans le quartier du Canal (rue du Viaduc) puis en centre-ville, rue des Réservoirs. Mais Gaston Neyroud retourna s’installer rue du Viaduc après son mariage en 1911 avec Angélique Malassenet. Il exerçait la profession de ferblantier en 1919.
Sergent fourrier au 347e régiment d’infanterie pendant la première guerre mondiale, il fut fait prisonnier et interné en Allemagne.
Neyroud a été candidat en 17e position sur la liste socialiste unifiée (SFIO) aux élections municipales de 1919 à Joinville. La liste, conduite par Georges Laruelle, conseiller municipal sortant, obtint en moyenne 500 voix au premier tour sur 1695 votes exprimés soit 30,1% ; elle recueillit au second tour 502 suffrages sur les 1518 exprimés soit 34,3% ; il y avait 2491 électeurs inscrits. La liste socialiste n’eut aucun élu.
En mai 1920, Neyroud était toujours actif au sein de la section socialiste de Joinville. En décembre de la même année, toute la section rejoignit le nouveau parti communiste SFIC.
Après la seconde guerre mondiale, Gaston Neyroud vécut en Seine-et-Marne. Il épousa Marie Dupire à Grande-Paroisse en février 1945.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218829, notice NEYROUD Gaston (BERBIGER) par Benoit Willot, version mise en ligne le 2 septembre 2019, dernière modification le 3 juillet 2020.

Par Benoit Willot

SOURCES : Arch. dép. Paris (état-civil). — Arch. dép. Val-de-Marne (recensements, élections, listes électorales). — L’Humanité, quotidien, 1920-1921. — Gazette des Ardennes, 1er septembre 1916 .

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