SPECK Louis, Marie, Auguste

Par Benoit Willot

Né le 7 mars 1858 à Paris (VIIIe arr.), mort le 26 octobre 1920 à Joinville-le-Pont (Seine, Val-de-Marne) ; ébéniste ; militant socialiste SFIO à Joinville-le-Pont (1912).

Louis Speck était le fils de Jeanne, Françoise Feinte et de son époux Louis, Joseph Speck, ébéniste, natif du Luxembourg. Il était ébéniste comme son père. En tant que fils d’étranger, il dut attendre une loi de juillet 1893 pour se voir octroyer la nationalité française. Il résidait alors rue Claude-Tillier à Paris (XIIe arr.).

En juin 1889 à Charenton (Seine, Val-de-Marne), Speck, qui était domicilié à ce moment passage Bonne-Graine à Paris (XIe arr.), se maria avec Olympe Milliot, couturière. Il s’installa, avant 1907, dans la commune proche de Joinville-le-Pont (Seine, Val-de-Marne). Son domicile était route de la Brie (actuellement avenue Galliéni), dans le quartier de Polangis.

En avril 1912, il était proposé par la section de Joinville du parti socialiste SFIO comme candidat pour les élections municipales de mai, en 15e position sur la liste conduite par Émile Lebègue, Georges Laruelle et Henri Lacroix. Les candidatures furent ratifiées par la fédération SFIO de la Seine.
Pour le second tour de scrutin, les socialistes décidèrent de fusionner avec des radicaux dissidents, conduits par Ernest Mermet et Henri Vel-Durand, et des conservateurs et libéraux, dirigés par Pierre Dalbavie et Louis Gallas. Une réunion publique le 5 mai expliqua la tactique, qui assurait qu’il y aurait une représentation proportionnelle au score de chacun. L’objectif était de déloger les radicaux-socialistes officiels, qui tenaient la municipalité avec le maire sortant, Eugène Voisin, lequel ne se représentait pas.
La liste unifiée du deuxième tour comprenait sept socialistes, Laruelle, Lebègue, Flambard, Périn, Lacroix, Petit et Scornet ; Speck n’y figurait pas. Elle incluait également six conservateurs et libéraux ainsi que dix radicaux dissidents et socialistes indépendants. Ernest Mermet fut élu maire, Henri Vel-Durand et Pierre Dalbavie devinrent adjoints.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218842, notice SPECK Louis, Marie, Auguste par Benoit Willot, version mise en ligne le 3 septembre 2019, dernière modification le 2 octobre 2021.

Par Benoit Willot

SOURCES : Arch. Dép. Paris (état civil, registre matricule). — Arch. Dép. Val-de-Marne (état civil, recensements). — l’Humanité, quotidien, 13 avril 1912.

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