FAVROT Louis, Joseph, Éléonore

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 6 août 1878 à Mouthe (Doubs), massacré le 2 septembre 1944 à Mouthe ; cultivateur ; victime civile.

Louis Favrot était le fils de Simon Joseph et de Marie Françoise Héloïse Guyon-Benoit. Il se maria le 19 mars 1907 à Mouthe avec Marie Élise Caroline Perret. Il exerçait le métier de cultivateur à Mouthe.
Il a été fusillé sans sommation par les Allemands au cours des combats pour la Libération de Mouthe en allant chercher de l’herbe pour ses lapins. Selon une autre version il aurait été abattu de nuit par une sentinelle alors qu’il ne respectait pas le couvre feu. Dans tous les cas, il fut tué par balle dans le sentier partant de la grange de Beauregard, à Mouthe (Doubs).
Il est inhumé dans le cimetière communal, à Mouthe
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon, sur le monument aux morts et la stèle commémorative érigée au nord de la D433, à Mouthe (Doubs).
Son fils André Éléonor François Léon Favrot militaire au 4e BCR fut fait prisonnier et emmené en captivité en Allemagne. Il mourut en captivité sous un bombardement allié à Metzkausen (Nordrhein-Westfalen) le 16 février 1945 et obtint la mention « Mort pour la France » en tant que prisonnier de guerre. Comme son père, il est inscrit sur le monument de la Libération, à Besançon et le monument aux morts, à Mouthe.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218859, notice FAVROT Louis, Joseph, Éléonore par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 3 septembre 2019, dernière modification le 3 septembre 2019.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Discours de Daniel Perrin, maire de Mouthe, le 7 septembre 2014 pour le 70e anniversaire de la libération de Mouthe.— Mémorial Genweb.

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