BERTRAND Georges

Par Jean Belin

Né le 11 mai 1907 à Dijon (Côte-d’Or), mort le 14 mai 1988 à Dijon (Côte-d’Or) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste CGT et militant communiste de Côte-d’Or ; résistant au sein du Front national (FN)

Fils de Louis Simon Bertrand, ajusteur à l’usine métallurgique Pétolat à Dijon, et de Marie Augustine Poivey, Georges Bertrand, tourneur mécanicien au montage vélo à Terrot Colomban à Dijon fut délégué d’usine, membre de la commission exécutive du syndicat CGT des métaux de Dijon de 1937 à 1939, et un des animateurs de la section cyclotouriste des métallos dijonnais avec Laborde et Humbert. Il fut responsable de la publication du syndicat, Le Métallo dijonnais. À la suite de la grève du 30 novembre 1938, il fut licencié de l’usine Terrot et passa en correctionnelle en février 1939 pour entraves à la liberté du travail avec d’autres dirigeants et militants du syndicat des métaux. Il fut militant communiste avant la guerre où il rédigea plusieurs articles pour Le Travailleur de Bourgogne.
Mobilisé du 15 avril au 9 août 1940, à son retour sur Dijon, Bertrand investit le mouvement de Résistance du Front national (FN). Il fut arrêté par la police allemande, le 22 juin 1941 avec 22 autres militants communistes et interné à la prison de Dijon. Le 25 juin, il fut conduit au camp de prisonniers de Vesoul avec d’autres militants de Côte-d’Or, dont Gabriel Lejard. Il fut libéré quatre jours plus tard (témoignage de Lejard). Il se maria le 16 octobre 1926 à Dijon avec Olga Marotte, manouvrière, décédée le 11 juillet 1972 à Dijon. Son frère René Bertrand, fut également militant de la CGT chez Terrot avant la guerre et membre du conseil syndical des métaux de Dijon. Domicilié au 4 rue Buffon à Dijon en 1940.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218886, notice BERTRAND Georges par Jean Belin, version mise en ligne le 5 septembre 2019, dernière modification le 9 septembre 2021.

Par Jean Belin

SOURCES : Arch. Départementales de la Côte-d’Or, état civil, fiche de recrutement militaire, Le métallo dijonnais], éditions de 1937 à 1939. — Le Travailleur de Bourgogne, éditions de 1938-1939. — Témoignage de Gabriel Lejard, arch. IHS CGT 21. — état civil, mairie de Dijon.

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