TROVEL Lucien, Théophile

Par Alain Prigent, Gérard Requigny

Né le 29 décembre 1919 à Paris (XIVe arrondissement), mort le 26 octobre 1985 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) ; infirmier ; membre du PC clandestin dans les Côtes-du-Nord (Côtes d’Armor) ; conseiller municipal de Saint-Denis (1953-1971) ; président de l’Association des Bretons de Saint-Denis.

Fils de Pierre Trovel, un ouvrier venu de sa Bretagne chercher du travail à Paris, et de Philomène Guégan, Lucien Trovel est naquit à Paris. Son père, employé aux Chemins de fer ayant obtenu sa mutation à Guingamp, Lucien avait un an lorsqu’il revint en Bretagne où il grandit.
Après ses études dans les écoles de la ville, Lucien obtint son certificat d’étude et après avoir poursuivi ses études dans l’enseignement supérieur il travailla chez un garagiste guingampais. Puis il devança l’appel sous les drapeaux et entra dans la Marine Nationale.
Mobilisé en 1939, il fut fait prisonnier puis aussitôt libéré. Il entre, dès 1940, dans la Résistance avec les premiers groupes constitués à Guingamp.
Devenu cheminot à son tour, Lucien Trovel participa à la lutte clandestine des travailleurs du rail du côté de Saint- Malo. Son groupe démantelé et sur le point d’être arrêté, Lucien Trovel gagna la région parisienne où il entra dans un groupe de FTP. et adhéra au Parti Communiste Français. Il finit ta guerre a la poche de Royan.
Après la Libération, il trouva un emploi comme garçon de salle à l’hôpital Casanova à Saint- Denis et vint habiter cette commune. Il entreprit alors des études et obtient le diplômes d’infirmier.
Lucien Trovel se maria le 20 avril 1946 à Paris (XIXe arr.) avec Odette Tible mais le couple divorça en 1958. Membre du comité de Section du PCF, il fut élu conseiller municipal en 1959, jusqu’en 1971 date à laquelle il demanda à être libéré de cette responsabilité, car outre ses obligations professionnelles et ses responsabilités politiques et syndicales, il participa activement à la vie de l’association des Bretons de Saint-Denis dont il devint président en 1967, responsabilité qu’il assumera jusqu’en 1979. Il était en outre, membre du Bureau régional de l’Union des sociétés bretonnes de l’Île-de-France.
Lucien Trovel se remaria le 9 mars 1970 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) avec Nadège Habert.
Il mourut à Saint-Brieuc le 26 octobre 1985 et fut inhumé à Lantic (Côtes-du-Nord) où le couple s’était retiré pour la retraite.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article218986, notice TROVEL Lucien, Théophile par Alain Prigent, Gérard Requigny, version mise en ligne le 12 septembre 2019, dernière modification le 19 septembre 2019.

Par Alain Prigent, Gérard Requigny

SOURCES : État civil. – Le Pays Breton, novembre 1985. – Saint-Denis Républicain, 8 novembre 1985.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable