GAY Marcel, Jules, Robert

Fils de Jules Léon Gay, ébéniste et de Lucie Robin, Marcel Gay s’engagea comme volontaire du 30 mars 1931 au 29 mars 1933 avant d’être embauché comme électricien dans plusieurs établissements dijonnais, puis comme monteur électricien à la Société Dijonnaise d’Electricité en 1935. Il participa à la grève de juin 1936 dans son établissement et s’engagea la même année à la CGT. Mobilisé le 6 août 1939, il fut affecté à la 9è compagnie télégraphique. Il parti en Lorraine pour participer à la construction des lignes téléphoniques avec écoute sur les lignes ennemies. Il fut fait prisonnier près de Valenciennes (Nord) par les allemands le 19 mai 1940 et envoyé au stalag 1B en Prusse orientale pour deux semaines avant d’être transféré près de la frontière russe. En 1943, il fut à nouveau transféré à Koenigsberg sur les bords de la mer Baltique, aux chantiers maritimes des navires de guerre. Avec d’autres prisonniers, il effectua des actes de sabotages sur les bateaux afin de ralentir les réparations. Il fut libéré par les russes en juillet 1945. A son retour, il retrouva sa famille à Plombières-lès-Dijon (Côte-d’Or) et reprit le travail à la Société Dijonnaise d’Electricité ainsi que des responsabilités syndicales et sociales à Dijon et au plan national dans sa Fédération. Reçu au concours d’agent de maîtrise, il termina sa carrière comme chef de district après plusieurs affectations à Crugey en 1954, Nolay en 1957, Meursault en Côte-d’Or, puis enfin à Bar-sur-Aube où il termina sa carrière. Il revint ensuite à Dijon lors de son admission en « inactivité » en novembre 1966. Il fut président de la Caisse d’action sociale (CAS) de Dijon de 1947 à 1951. Il se maria à Dijon le 2 décembre 1933 avec Andrée Marie Félicie Bervialle, dactylographe. Retraité en 1966.