HUEBER Louis

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 56e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il participa, le 3 avril 1871, à la sortie de Châtillon ; au début de mai, il était à Issy ; le 8 mai, à la caserne de Neuilly ; il n’aurait pas combattu durant la dernière semaine.
Le commissaire de police du quartier des Quinze-Vingts, XIIe arr., fournit sur lui de bons renseignements. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 5 mars 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 22 août 1876, il fut autorisé à résider à Nouméa ; il était bien noté ; le 25 mai 1877, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.