Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 12 avril 1920 au [Le] Mans (Sarthe), mort en action le 2 février 1944 à Ruffieu (Ain) ; travailleur mutualiste ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
André Bretonnière était le fils de Paul Jean-Baptiste Marie et de Marie Louise Constance Pierrette Cartier. Il était célibataire et domicilié officiellement 56 rue du Nord, au Mans (Sarthe).
Il travaillait parmi le personnel de la Mutuelle Générale Française.
Il entra dans la Résistance aux maquis de l’Ain, à la compagnie Lorraine installée dans une ferme au camp de Pré-carré, avec le pseudonyme "Andreas", sous le commandement du capitaine Seigle.
Le 2 février 1944, un groupe du camp fut chargé d’un coup de main afin de s’emparer des armes des garde-voies. Le groupe engagea le combat au carrefour des routes d’Hotonnes et de Ruffieu, lors d’une rencontre avec un détachement allemand. À 15h45 il y avait sept tués parmi les maquisards dont André Bretonnière et trois blessés dont le capitaine Seigle qui sera exécuté le 20 août 1944 en Haute-Loire.
L’acte de décès fut dressé le 1er janvier 1945 sur la déclaration de Charles Drapier, âgé de 33 ans, curé à Ruffieu (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » indiquée sur l’acte de décès et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur Monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu (Ain), sur le monument commémoratif, à Ruffieu (Ain), sur le monument commémoratif des mutualistes et sur la plaque commémorative de la Mutuelle générale française au Mans (Sarthe).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).