MORAND Roger

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 8 juillet 1923 à Genève (Suisse), exécuté sommairement le 19 juillet 1944 à Montréal, aujourd’hui Montréal-la-Cluse (Ain) ; résistant de l’armée secrète (AS).

L’identité des parents de Roger Morand n’est pas connue. En 1940, il était domicilié à Lyon.
Il entra dans la Résistance avec le pseudonyme "Jim" à l’armée secrète (AS) dans les maquis de l’Ain au camp de Cize.
À la suite d’une blessure accidentelle par arme à feu, il fut hospitalisé à l’hôpital civil de Nantua (Ain). Jugé intransportable lors de l’évacuation des blessés vers La Gotette le 12 juillet à l’annonce du retour des Allemands, il resta à l’hôpital avec huit autres blessés français et quatre blessés allemands. Vers seize heures les soldats allemands, suivis de la Gestapo puis des miliciens, occupèrent l’hôpital. Le 19 juillet 1944, la Gestapo revint et ordonna de conduire les blessés à la morgue pour les fusiller. Les blessés dont deux étaient mourants furent chargés sur une benne basculante et conduits à 16 heures dans une carrière au lieu-dit La Croix-Châlon, à Montréal-la-Cluse où ils furent criblés de balles. Leurs corps seront retrouvés atrocement mutilés dans la carrière. Roger Morand se trouvait parmi eux.
Il est inhumé au cimetière communal, à Montréal-la-Cluse (Ain) et partage sa tombe avec une autre victime de ce massacre, Mohamed Kerouni.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Montréal-la-Cluse (Ain).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219082, notice MORAND Roger par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 20 septembre 2019, dernière modification le 11 mars 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Colonel Henri Romans-Petit, Les maquis de l’Ain, éditions Hachette, 1974.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

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