BARBISAN Gino, dit Jean

Par Pierre Broué, Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer

Né le 14 janvier 1923 à Cornuda (Italie), mortellement blessé le 22 août 1944 à L’Isle-d’Abeau (Isère) et mort à l’hôpital le 6 septembre 1944 à Belley (Ain) ; mécanicien, militant de la jeunesse communiste ; résistant de l’Armée secrète, homologué sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Gino BARBISAN
Gino BARBISAN
Photo : Jean-Luc Marquer

Gino, ou Jean Barbisan était le fils de Domenico et de Sperenza Pasetti, son épouse. Il était célibataire et domicilié 5 chemin des Belges, à Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) où il exerçait le métier de mécanicien et machiniste.
Ses parents avaient émigré en France vers 1925 et habitaient à Jallieu.
La famille obtint la nationalité française par décret du 12 janvier 1939.
Il était mécanicien machiniste aux Ateliers Diederichs, fabricant de métiers à tisser.
Il adhéra aux Jeunesses communistes avant 1939 et participa à leur reconstitution dans la clandestinité. Il participa à des actions armées dès 1941.

Arrêté le 7 juillet 1943 pour une diffusion de l’Avant-Garde, il fut libéré deux mois après et rejoignit le secteur 7 de l’AS-Isère dans la région de Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère).
Le 22 août 1944, vers 17h00, un groupe de résistants dont faisait partie Jean Barbisan engagea le combat contre des troupes allemandes appuyées par un train blindé qui circulait sur la voie entre Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) et Lyon(Rhône). Les combats eurent lieu à proximité et dans le hameau du Lombard à la limite des communes de L’Isle-d’Abeau (Isère) et Saint-Alban-de-Roche (Isère). Grièvement blessé Jean Barbisan fut transporté à l’hôpital de Belley, rue de la Louvatière, où il décéda le 6 septembre 1944 à 5h45.
Il est inhumé au cimetière communal, à Bourgoin-Jallieu (Isère).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par avis de monsieur le secrétaire général aux Anciens combattants du 11 juin 1945 et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 9 avril 1948.
Son nom figure sur une stèle érigée au hameau "Le Lombard" à L’Isle-d’Abeau, sur le monument aux morts (orthographié Barbizan), sur la plaque commémorative de "l’Union bouliste de Bourgoin-Jallieu & région à la mémoire de ses membres morts pour la France 1939-1945", sur la plaque commémorative des Ateliers Diederichs maintenant apposée sur un mur de cimetière de Beauregard à Bourgoin-Jallieu et sur un monument érigé à Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône) en hommage aux F.F.I. tombés en août 1944 (orthographié Barbizan).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219148, notice BARBISAN Gino, dit Jean par Pierre Broué, Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 24 septembre 2019, dernière modification le 21 avril 2022.

Par Pierre Broué, Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer

Gino BARBISAN
Gino BARBISAN
Photo : Jean-Luc Marquer

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 32252 (à consulter) ; GR 19 P 38/14 — AVCC Caen, AC 21 P 13713 (à consulter) — Nombreux articles Internet sur la libération de Bourgoin-Jallieu.— Leonetti Carena (Pia), Les Italiens du maquis. Mémorial GenWeb.— JORF Gallica — État civil (acte de décès).

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