ROZIER Victor [ROZIER Victor, Philippe]

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 21 janvier 1824 à Paris, mort le 3 juillet 1890, correcteur, journaliste, libraire, éditeur.

Fils Marie Philippe Rozier, armurier, et de Marie Marchand, Rozier a fait ses études secondaires au collège Saint-Louis à Paris.
En 1848, Rozier était gérant du journal l’Echo du Val de Grâce, qualifié d’ « anarchiste » par les autorités en 1852, périodique imprimé par Bautruche à Paris. Par ailleurs, correcteur chez Bautruche, son patron lui avait également confié la gérance du Réveil du peuple en 1848. En 1850, Rozier et sept confrères avaient constitué une association ouvrière pour reprendre la gestion de l’imprimerie Bautruche. Le projet n’aboutit pas.
En 1852, Rozier était le rédacteur en chef de la Revue scientifique et administrative des médecins des armées de terre et de mer. En 1855, après beaucoup d’hésitation, les autorités autorisèrent la cession du brevet de libraire de Pierre Julien Fontaine à Rozier. Ce dernier spécialisa sa maison d’édition dans la médecine militaire et devint le principal éditeur du service de santé de l’Armée (C. Fredj).
Parallèlement, Rozier poursuivit son activité de publiciste dans les revues littéraires et théâtrales et en publiant quelques ouvrages. En 1866, il devint membre de la Société des gens de lettres. Il fut aussi inspecteur de la Société des auteurs dramatiques. En 1885, il adhéra à l’Association des journalistes parisiens.
En 1870, Rozier a été requis dans l’administration du ministère de la Guerre.
En 1879, il a été fait officier d’académie et en 1886 chevalier de la Légion d’honneur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219210, notice ROZIER Victor [ROZIER Victor, Philippe] par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 28 septembre 2019, dernière modification le 30 septembre 2019.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCE : Arch. Nat. F12 4635 A, F 18 1822 et Etudes Guérin XLVI n°2181 (MC/ET/XLVI/1281) ; - Claire Fredj. « Une maison d’édition au service d’une profession : Victor Rozier (1824-1890) et la médecine militaire ». Revue d’histoire du XIXe s., 2009, n°2, p. 59-76 [en ligne] ; - Medias19 [en ligne] ; - LH/2422/14 Leonore [en ligne].
ŒUVRE : Les Bals publics à Paris. Paris : G. Havard, 1855 (Les Etudes parisiennes) ; - Les Dons de la femme. Paris : G. Havard, 1860 (Les Etudes parisiennes) ; - Le Comte Karl de Valker. L’Échelle de sang. Paris : E. Dentu, 1864.

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