LORIGUET Maurice, Jean-Louis [allias MARCHAND, COTTIN dans la Résistance]

Par Jean Belin

Né le 25 novembre 1913 à Dijon (Côte-d’Or), mort le 23 mai 1983 à Montbrison (Loire) ; ouvrier métallurgiste ; militant communiste ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).

Fils d’Etienne René Annette Loriguet, ajusteur au chemin de fer, et de Louise Pierre-Anne Cottin, employée de commerce, Maurice Loriguet travailla comme apprenti outilleur chez Wormser à Dijon après la fin de sa scolarité. Domicilié chez sa mère au 2 rue Févret à Dijon jusqu’à son service militaire en 1933, à sa démobilisation, il rejoignit son père qui divorça quelques années plus tôt, à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Maurice Loriguet adhéra au Parti communiste avant la guerre et prit des responsabilités dans sa section locale.
Au début de l’occupation allemande, il investit les mouvements de Résistance et eut des responsabilités importantes au sein du Front national (FN) en Région parisienne aux côtés d’Albert Ouzoulias (colonel André dans la Résistance) où d’Auguste Gillot (membre du futur Conseil National de la Résistance). Il fut arrêté à son domicile par la Gestapo, puis détenu depuis octobre 1940 au camp de Royallieu. Il s’évada du camp de Compiègne dans la nuit du 21 au 22 juin 1941 avec 18 autres internés la veille de sa déportation en Allemagne. Cette évasion collective fut préparée par Renée, son épouse et les Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Devenu clandestin, il fut envoyé ensuite en Côte-d’Or avec Renée (Renée Coppin après son remariage) par le Parti communiste en juillet 1942 pour impulser la mise en place du Front national dans le département. Il fut hébergé avec Renée, devenue son agent de liaison, par deux résistants dijonnais. Il représenta le Front national lors de rencontres dès juin 1943 avec d’autres mouvements de Résistance en vue de constituer le Comité Départemental de Libération (CDL). Il quitta la même année la Côte-d’Or pour Paris. Il y revint après la Libération dans la commune de Couchey.
Maurice Loriquet eut une fille, Mauricette et un fils, Jean, de son premier mariage avec Renée en 1935, dont il divorça en 1952 et en 1970 après son deuxième mariage, pour se remarier à nouveau avec Nicole Vacheron le 19 septembre 1970 à Moingt (Loire)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219226, notice LORIGUET Maurice, Jean-Louis [allias MARCHAND, COTTIN dans la Résistance] par Jean Belin, version mise en ligne le 30 septembre 2019, dernière modification le 30 septembre 2019.

Par Jean Belin

SOURCES : Résistance en Côte-d’Or, Gilles Hennequin, tome 1, édition de 1981. — Arch. Départementales de la Côte-d’Or, état civil, recensement de la population, fiche de recrutement militaire. — Les communistes dans la Résistance en Côte-d’Or, édition de 1996. — Témoignage d’Albert Ouzoulias, octobre 1980 et de Renée Coppin, octobre 1993, IHS CGT 21.

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