DELAMOTTE Georges

Marié et père de deux enfants, Georges Delamotte résidait à Méaulte. il était responsable du Parti communiste clandestin pour le secteur d’Albert. En février 1942, il donna son adhésion au Parti communiste à Roger Soret et rejoignit les FTPF avec le grade de sergent. Il prit part à de nombreux sabotages : en mai 1942, à Aveluy (Somme) sur la ligne ferroviaire Amiens-Lille, le 22 juin destruction des pylônes électriques à Albert, en juillet sabotage des voies ferrées entre Beaumont-Hamel et Aveluy.

En juillet 1942, une valise remplie de tracts arriva en gare d’Albert, personne ne vint la chercher mais une enquête permit de remonter jusqu’à lui. Une perquisition à son domicile fut positive. Le 5 août, il est arrêté à Albert et condamné à 15 ans de travaux forcés pour "activités communistes et distribution de tracts" par la section Spéciale de la Cour d’Appel d’Amiens. Interné à la prison d’Amiens, il fut transféré à la Centrale de Melun le 4 mars 1943, à la maison d’arrêt de Châlons-sur-Marne le 17 décembre puis au camp de Royallieu le 23 avril 1944.
Condamné le 16 janvier 1943 par la section spéciale d’Amiens à sept ans de travaux forcés pour « activités communistes et détention de tracts », il fut interné à Amiens, Melun, Châlons-sur-Marne avant d’être déporté le 12 mai 1944 vers Buchenwald.
Libéré le 11 avril 1945 par l’armée américaine, il rentra en France le 27 avril.
Titulaire d’une pension d’invalidité de 100% pour les différentes infirmités consécutives à sa déportation, Georges Delamotte était titulaire de la carte de combattant volontaire de la Résistance.