Né le 7 octobre 1893 à La Seyne (Var), mort le 7 avril 1973 ; employé de mairie ; résistant.
Fils d’Albert Baup, Georges Baup, après avoir commencé des études secondaires, entra aux Ponts et Chaussées et travailla à Paris. Il resta au front pendant toute la guerre. Il se maria à La Seyne en juillet 1923 et n’eut pas d’enfant. Il entra à la mairie de Sanary comme responsable de la voirie.
Homme de gauche, il votait communiste.
A la Libération, président du comité local au titre du Front national et de la CGT, nommé à la commission municipale, le 26 septembre 1944, il fut placé à la tête de la délégation municipale, nomination qui provoqué des heurts entre des radicaux-socialistes et de résistants locaux. Aussi fut-il écarté, le 20 octobre 1944, puisque employé communal.
Il travailla à la mairie jusqu’à sa retraite et resta sympathisant communiste. Il fut enterré civilement.
SOURCES : Arch. Dép. Var : 18 M 97 ; 3 Z 4 34. — Notes de Jean-Marie Guillon.