GRAPIN Claude, Martin

Fils aîné d’une famille de sept enfants, de Pierre Grapin le père adoptif, tourneur sur métaux, et de Claudine Sauvageot, la mère, manouvrière, Claude Grapin vint avec ses parents sur Longecourt (Côte-d’Or) où il travailla comme ouvrier charron après sa scolarité. Il fut embauché à la Cie du PLM à Chagny (Saône-et-Loire) avant d’effectuer son service militaire de 1889 à 1891. A sa démobilisation, il vint ensuite travailler au ateliers de Perrigny-lès-Dijon (Côte-d’Or). Ce fut à ce moment là qu’il milita dans son syndicat d’établissement et à la Bourse du travail de Dijon. Mobilisé en 1914-1918, il fut mis à la disposition du PLM. Elu conseiller prud’hommes le 23 août 1903 sur une liste présentée par la Fédération des syndicats ouvriers CGT de Dijon et de la Côte-d’Or, il fut nommé président de la section industrie et président général du conseil des prud’hommes de Dijon de 1914 à 1921. Il fut désigné par l’Union Départementale CGT de Côte-d’Or pour représenter le syndicat des métaux de Dijon à la commission mixte mise en place par le préfet pour traiter des conflits de travail, salaires, vie chère, dans les usines métallurgiques de Dijon travaillant pour la défense Nationale en 1917. Il reçut la médaille d’honneur des conseillers prud’hommes en 1923. Il se maria le 10 décembre 1887 à Chagny avec Claudine Jacquelin, domestique, née à Mellecey (Saône-et-Loire) et eurent trois fils, André, Ernest et Georges, tous nés à Dijon. Domicilié au 2 rue Mozart à Dijon lors de son décès. Retraité en 1922.