FERRER Francisco, Emile (Quico), dit Jean Ferrand

Par Marianne Enckell

Né le 30 novembre 1909 à Paris 10e arr., tué en Espagne en mai 1937. Petit-fils de Francisco Ferrer Guardia, menuisier.

Quico Ferrer. Coll. part.

Fils de la fille aînée de Francisco Ferrer, Trinidad (née en 1882), Francisco "Quico" Ferrer retourna à Barcelone avec sa mère après la proclamation de la République en 1931. Ils auraient hébergé un couple d’anarchistes italiens, Ilario Margarita et Giuditta Zanella, qui partirent aussi pour le front en été 1936. Trinidad et sa fille Francisca s’engagèrent quant à elles dans des maisons d’enfants.
Quico prit le nom de Jean Ferrand lorsqu’il s’enrôla avec Giuditta "Yudith" dans le Groupe international de la Colonne Durruti, peut-être après avoir appartenu à une autre milice. Blessé à la bataille de Santa Quiteria, il fut hospitalisé à Barcelone. À peine remis, il fut tué lors des affrontements de mai 1937, et ses funérailles eurent lieu deux jours plus tard.
Il était le frère cadet de Lily Ferrer et d’Emile Ferrer.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219306, notice FERRER Francisco, Emile (Quico), dit Jean Ferrand par Marianne Enckell, version mise en ligne le 17 novembre 2019, dernière modification le 30 juin 2020.

Par Marianne Enckell

Quico Ferrer. Coll. part.

SOURCES : Tobia Imperato, « Quico, il nipote di Francisco Ferrer », Bollettino Archivio Pinelli 53, Milan, 2019. — Edi Gmür, « Journal d’Espagne », in Pour le bien de la révolution, Lausanne, CIRA, 2006. — [Yudith], « Una compagna italiana raconta… », Guerra di Classe, Barcelone, 19.7.1937. — Etat civil Paris.

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