DAILLENCOURT Raymonde, Léa [épouse LE BARBU]

Raymonde, Léa Daillancourt était la fille de Léon, chaudronnier, et d’Emma, Louise Guillaume, ourdisseuse sur soie.
Originaire de Vizille, elle y épousa André Le Barbu le 9 octobre 1943 . Après avoir habité quelques temps à Plouha (Côtes-du-Nord, aujourd’hui Côtes-d’Armor) d’où était originaire André, le couple revint à Vizille.

Tous deux faisaient partie de la Résistance depuis le début de l’année 1943.
Raymonde Daillencourt était enceinte et devait accoucher dans quelques jours quand, le 16 août 1944 vers 10 heures, avec André Le Barbu et trois autres membres du maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère, Louise Ollivier, son mari Roger Ollivier et Erminio Bellotto, ils furent surpris par une patrouille allemande alors qu’ils dormaient dans un chalet au lieu-dit "Les Granges" à Allemont ou Allemond (Isère).
Le chalet fut mitraillé, et une fois les blessés achevés, il fut brûlé avec les corps.

Raymonde Daillencourt fut homologuée membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Elle obtint le titre d’Interné Résistant et la mention « Mort pour la France » et fut décorée de la médaille de la Résistance à titre posthume.

Son nom figure une plaque commémorative apposée sur la façade de la maison où vécurent les époux Le Barbu à Plouha, sur le monument aux morts de Vizille, sur la stèle commémorative temporaire érigée par l’amicale du 140 RIA à Allemont sur le lieu du massacre, sur celle érigée sur le lieu du massacre de Léon Savioux et Albert Angelier à la fonderie d’Allemont, et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (Isère).

Voir Allemont

Notice provisoire