Par Jean-Luc Marquer
Né le 12 août 1924 à Allevard (Isère), mortellement blessé le 17 juillet 1944 à Allevard ; bûcheron ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Alphonse Chodez était le fils de René, Maurice, cultivateur, et de Marie, Angèle Reymond-Laruinaz, son épouse, cultivatrice.
Célibataire, il demeurait avec ses parents au hameau du Clos à Allevard et était bûcheron.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du secteur 6 (Grésivaudan) de l’AS-Isère.
Le 17 juillet 1944, vers 17 heures, un camion contenant une quinzaine d’Allemands arriva au bourg d’Allevard par la route de Pontcharra (Isère). Le soldats se mirent immédiatement en devoir de cerner la place et de contrôler la circulation.
Patrouillant dans la ville, ils arrêtèrent plusieurs jeunes gens parmi lesquels Alphonse Chodez, Alphonse Collin et Georges Ruat. Les soldats allemands s’engagèrent dans la rue Charamil, encadrant leurs prisonniers et les tenant en respect avec leurs mitraillettes.
Le convoi arrivant en face du café Ronin, Alphonse Chodez réussit à s’enfuir et descendit se cacher dans la cave du café poursuivi par les Allemands.
Il fut atteint d’une rafale de mitraillette dans le bas-ventre et horriblement mutilé.Les soldats le sortirent de la cave et le laissèrent dans la rue.
Le jeune homme agonisant fut conduit chez son père par des civils, puis à l’hôpital du secteur 6, situé en haute montagne, où il expira en arrivant.
Alphonse Chodez obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Allevard, et sur la plaque commémorative apposée sur le lieu du massacre rue Charamil à Allevard.
Notice provisoire.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 412 et 427. — SHD Vincennes, GR 19 P 38/12 ; GR 16 P 129055 (à consulter). — Mémorial GenWeb — État civil