Par Jean-Luc Marquer
Né le 1er mars 1917 à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), sommairement exécuté le 30 juillet 1944 à Voreppe (Isère) ; domestique agricole ; victime civile
Marcel Rochet était le fils de Jean-Marie, Jean-Baptiste et d’Ernestine Comagno.
Il exerçait la profession de domestique agricole chez Monsieur Ravix à Voreppe (Isère).
Le 30 juillet 1944, au hameau de la Poste, vers 7 heures, un groupe de 150 soldats allemands qui convoyait des prisonniers vers Lyon (Rhône) fut attaqué par le maquis.
Se mettant immédiatement en position de combat, les Allemands cernèrent et fouillèrent les lieux.
Pendant que les officiers installaient leur poste de commandement dans un café, les soldats organisèrent des barrages de mitrailleuses sur la route nationale 75. D’autres pillèrent les maisons du hameau et incendièrent trois immeubles.
Quatre des prisonniers qu’ils avaient amenés de Grenoble furent roués de coups puis pendus aux platanes qui longeaient la route devant les bâtiments en feu :
Henri Rundwasser, Louis Carlin, et deux victimes restées inconnues (Inconnu 1, Inconnu 2).
À leur suite, et sans aucun motif, Marcel Rochet fut arrêté dans la cour de la ferme de son employeur, brutalisé et pendu à son tour.
Marcel Rochet fut enterré dans le cimetière communal de Voreppe.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts de Voreppe et sur la stèle érigée sur les lieux du massacre, avenue des Martyrs à Voreppe.
Voir : Voreppe
Par Jean-Luc Marquer
Sources : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 415 et 679 — Mémorial GenWeb — Etat civil