Par Benoît Prieur, Jean-Luc Marquer
Né le 20 septembre 1919 à Milan (Italie), exécuté sommairement le 12 juillet 1944 à Labalme (Ain) ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur.
Secondo Talamoni était marié à Georgette Ramaz, d’Oyonnax (Ain).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la compagnie Étienne (pseudonyme du lieutenant André Charles) relevant du groupement Nord de l’AS-Ain, secteur C6.
Le 1er juin 1944, la compagnie prit le maquis au camp Étienne, à proximité de Labalme (Ain).
Le 12 juillet 1944 vers 9 heures 30, Secondo Talamoni fut capturé par les Allemands à Labalme au retour d’une mission de liaison. Il fut exécuté sur le champ d’une balle dans la nuque.
Il obtint la mention « Mort pour la France » .
Il fut inhumé dans le nouveau cimetière d’Oyonnax.
Il figure sur le monument aux morts d’Oyonnax.
Une stèle et une plaque commémorative signalent la mort en action de Secondo Talamoni. Cette stèle est située sur la RD 1084 à la sortie nord de Labalme dans l’Ain - N 46,09512 - E 5,48267 - « Mort pour la France, ici est tombé, au service de la résistance, le 12 juillet 1944, Talamoni Secondo, maquisard du camp Étienne, tué en liaison ».
Son beau-frère, Georges Ramaz, qui appartenait également à la compagnie Étienne fut tué le 15 juillet 1944 à Oyonnax où il se trouvait en mission de ravitaillement.
Par Benoît Prieur, Jean-Luc Marquer
SOURCES : Service historique de la Défense, Vincennes GR 19 P 1/3 ; GR 16 P 561124 (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 156769 (nc). — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 127. — Mémorial GenWeb. — Cimetières de France. — Geneanet.