ROY René, Antoine [pseudonyme dans la résistance : Fanfan]

René Antoine Roy était le fils de Pierre, Antoine Roy, garagiste à Paris, né en 1898.
Mécanicien à Paris au 14, rue de l’Industrie (13è), il résidait en 1944 chez Bernard Haze, garagiste à Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme). Engagé dans la Résistance FFI depuis le 1er avril 1944 au sein de l’unité FFI d’Auvergne, des MUR du Puy-de-Dôme, il est victime d’un accident, peut-être à Saint-Floret (Puy-de-Dôme).
Depuis le début des offensives allemandes contre les maquis installés dans le Cantal, de nombreux résistants sont soignés dans la clinique Courty à Riom-ès-Montagnes. Les Allemands n’ignoraient sans doute pas qu’il y avait un grand va-et-vient de voitures sur toutes les routes conduisant à Riom. La Vaissière évoque ainsi la clinique Courty. « Il y eut beaucoup de blessés graves. Il y eut des morts : Philippe Méthia (...) décédé le 12 juin ; Pierre Couchard (...) le 21 juin et qu’on avait transporté à l’hôtel Dexpert pour plus de sécurité ; un autre jeune, non identifié, connu sous le nom de "Fanfan", le 19 juillet. »
Il s’agissait en fait de René Antoine Roy. Il avait 26 ans. La mention Mort pour la France a été ajoutée sur son acte de décès ainsi que la modification de son état civil.
Le nom de René Antoine Roy est gravé sur le monument de la Résistance à Ardes-sur-Couze.