Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 9 juin 1923 à Lyon IVe arr. (Rhône), mort en action le 27 août 1944 à Mionnay (Ain) ; manœuvre ; résistant de l’armée secrète (AS) du Rhône (camp Didier).
Georges Juignet était le fils de Marius et de Evelmir Georgine Delacroix. Il était célibataire et domicilié 41 rue Neville-Chamberlain, à Caluire (Rhône).
Il entra dans la Résistance au camp Didier, basé dans la forêt du Noyer, près de Mionnay (Ain) qui composait le maquis du Secteur IV de l’armée secrète (AS) du Rhône. Le camp comptait 800 maquisards en août 1944 et reçut le 27 août 1944 l’ordre d’attaquer le camp de La Valbonne dans l’Ain, près de Lyon qui était occupé par les Allemands. Le camp comptait 800 maquisards en août 1944 et reçut le 27 août 1944 l’ordre d’attaquer le camp de La Valbonne dans l’Ain, près de Lyon qui était occupé par les Allemands, afin de préparer l’arrivée des alliés et la prise de Meximieux qui s’annonçait. Georges Juignet fut tué dans le combat le 27 août 1944, au lieu-dit "La Marfondière", à Mionnay (Ain).
L’acte de décès fut dressé le 28 août sur la déclaration de Benoît Perrier, âgé de 32 ans, cantonnier à Mionnay.
Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal, à Caluire-et-Cuire (Rhône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 3 février 1957 et était soldat des Forces françaises de l’intérieur matricule 314. Il possède un dossier au SHD Vincennes GR 16 P 313970 sans mention d’homologation.
Son nom figure sur la stèle commémorative du camp Didier, érigée au bord de la RN 83 au lieu-dit "Le Poussey", à Mionnay (Ain) et sur le monument aux morts, à Caluire-et-Cuire (Rhône)
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Wikipédia, Camp Didier.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).