Né à Toulouse (Haute-Garonne) en mars 1818 ; cordonnier à Toulon (Var) ; connu dans le Var pour ses idées « collectivistes » sous la Seconde République ; sympathisant de la Commune de Paris.
En 1851, on saisit chez lui « plusieurs écrits se rattachant au socialisme », et une lettre de lui portant sa signature, « qui renferme des considérations sur le communisme ». (Interrogatoire du 21 février 1851 : Arch. Dép. Var, IV M 21 /2).
Pour 1871, le mémorialiste Prosper Rossi mentionne « Jean-Jules, ouvrier cordonnier, socialiste-révolutionnaire, admirateur des théories de Blanqui, Félix Pyat, etc. » (Mes Souvenirs, Documents historiques sur Toulon, 1871-1884, 4e partie, Toulon, 1897, p. 31.)