COBAST Georges

Démobilisé à la suite de la campagne de France, Georges Cobast, époux de Renée Harbonville, institutrice, était professeur d’école normale ; il fut nommé en 1942 principal du collège d’Hirson (Aisne), qu’il fut chargé de réorganiser.

Entré dans la Résistance, il fut l’une des dix-huit personnes arrêtées à Hirson dans la nuit du 4 au 5 juin 1944. Le groupe était composé de :

1. Bellanger ;
2. Jean Burlot ;
3. René Burlot ;
4. Alexandre Carlier ;
5. Jean Clouet ;
6. Charles Clément père ;
7. Charles Clément fils ;
8. Georges Cobast ;
9. André Colpin ;
10. André Foulon ;
11. Maurice Gaillard ;
12. Gérard Harboux ;
13. Maurice Haussy ;
14. Jean Mercier ;
15. Paul Millot ;
16. Esther Poteau ;
17. Henri Poulat
18. Pascal Troude ;
19. Paul Verdelet.
20. Paul Verdelet.

Emprisonnés à la Feldgendarmerie, rue de Guise, ils furent transférés à la prison de Saint-Quentin le 5 juin, puis au camp de Royalieu (Oise) le 15 juillet.

Si la majorité des membres du groupe fut déportée, Georges Cobast fut condamné aux travaux forcés. En août 1944, alors qu’il était en poste sur une voie ferrée à Compiègne, il fut tué lors d’un bombardement aérien.

Le nom de Georges Cobast fut attribué au collège d’Hirson, près duquel un monument a été érigé en sa mémoire et en celle de Fernand Druesne, lycéen tué lors d’un bombardement en 1944. Il figure sur le monument aux morts de la commune, et à Saint-Lô (Manche), sur le monument aux morts de l’École normale.

Mort pour la France, Georges Cobast fut homologué lieutenant FFI et DIR (GR 16 P 134692). Il reçut la médaille de la Résistance à titre posthume, par décret du 24/ avril 1946 (JO du 17 mai 1946). La Légion d’honneur lui fut également attribuée par décret du 25 avril 1949 (JO du 27 avril 1949). GEorges Cobast fit l’objet d’une citation à l’ordre de la division (décision n° 1 316 en date du 10 novembre 1945) de la part du général de Gaulle, chef des armées : « Cobast Georges - D.G.E.R. - Lieutenant - Membre très actif du Groupement d’Hirson arrêté par les Allemands le 5 juin 1944 pour fait de résistance et interné, trouva la mort au cours du bombardement de la gare de Compiègne. Ces citations comportent l’attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent ».