MONGET Madeleine, Louise, Jeanne

Fille d’Emile, Joseph Monget, employé au chemin de fer, et d’Aline, Anne, Marie Billard, sans profession, Madeleine Monget fut embauchée comme mécanicienne en confection en 1936. Elle s’engagea à la CGT au cours des grèves de juin juillet de la même année. Elle participa à des actes de résistance dès 1941 aux côtés des cheminots d’Is-sur-Tille. Après la guerre, elle fut secrétaire générale du syndicat CGT de l’habillement du canton d’Is-sur-Tille en février 1946 et de Dijon de 1960 à 1966. Elle fut élue membre de la commission administrative de l’Union Départementale CGT de Côte-d’Or aux congrès d’octobre 1965 et congrès d’octobre 1967. Elle fut élue sur une liste CGT conseillère prud’hommes section industrie à Dijon de 1961 à 1979. Elle fut une des principales animatrices des grèves de mai juin 1968 dans sa profession à Dijon. Elle fut candidate pour la CGT aux élections d’administrateurs de la CPAM de Côte-d’Or en décembre 1962. Madeleine Monget fut membre du Parti communiste dès 1941 et du Comité de la Fédération de Côte-d’Or en 1965. Elle se maria à Marcilly-sur-Tille le 7 janvier 1936 avec Jean-Paul, Louis Nicolle, militaire de carrière, et eurent quatre enfants, et divorça en 1943. Retraitée en 1973, domiciliée à Marcilly-sur-Tille lors de son décès.