PETIT Edouard, Francisque

Fils de Joseph, cultivateur, et Marie, née Combe, cuisinière à domicile, Edouard Petit travaille dès l’âge de 14 ans, comme apprenti cuisinier.
Il se maria à trois reprises : le 30 décembre 1930 à Maison-Alfort (Val-de-Marne, ex Seine) à Jeanne Ergo ; le 12 mai 1934 à Nîmes (Gard) avec Andrée Fournet ; le 10 juin 1939 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) avec Marie Brunet.
Il adhère à la CGT en 1931. De 1931 à 1936 il est secrétaire du syndicat des cuisiniers à Nîmes (Gard). Il adhère au PCF en 1936. En 1939, il est mobilisé au 299 Régiment et se retrouve cuisinier à l’hôpital militaire Saint-Gabriel, à l’école des Gravouses, à Chamalières (Puy-de-Dôme). Cet hôpital devint bientôt un lieu de Résistance. Il milita alors à la CGT clandestine. On ignore s’il intégra une organisation de la Résistance car il n’a pas de dossier au service historie de Vincennes.
En 1945, il devient vice-président du Comité social paritaire de l’hôtellerie jusqu’en 1955. Puis il est secrétaire du syndicat CGT des employés d’hôtel et cuisiniers, de 1949 à 1978.
Il fut durant 25 ans le chef de cuisine au sanatorium de Durtol (Puy-de-Dôme). Il fut ici délégué du personnel et membre du Comité d’établissement. Parallèlement, il exerça la fonction de conseiller prud’homme. Il est élu pour la première fois conseiller en 1954 et le fut jusqu’en 1979. Entre temps, il fut vice-président de la section industrielle dès 1959 jusqu’en 1977.
Il fut également membre de la commission exécutive de la prud’homie à partir de 1962 puis délégué régional de 1971 à 1977.
C’est au terme de sa carrière qu’il fut nommé début 1984 chevalier dans l’ordre du Mérite.