Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 28 juin 1920 à Lyon IIe arr. (Rhône), disparu le 7 janvier 1944 à Saint-Laurent-lès-Mâcon, aujourd’hui Saint-Laurent-sur-Saône (Ain) ; menuisier ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
André Berchard était le fils de Benoît, employé à la compagnie de chemins de fer PLM et de Marie Chatelet, sans profession. Il était célibataire et domicilié chez ses parents à Saint-Laurent-lès-Mâcon (Ain) où il exerçait le métier de menuisier.
Il entra dans la Résistance dans un groupe local des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Il fut arrêté et torturé par la Gestapo le 7 janvier 1944, puis considéré comme disparu. La mairie de Saint-Laurent n’a pas retrouvé d’acte de décès.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une plaque de rue commémorative, à Saint-Laurent-sur-Saône (Ain) qui porte l’indication suivante : « À la mémoire de deux résistants martyrs André et Laurent Berchard victimes du nazisme en 1944 ».
Laurent Benoît Berchard était le frère d’André. Il naquit le 1er juin 1918 à Feillens (Ain). Il fut arrêté et déporté à destination de Dachau le 2 juillet 1944 et mourut au camp du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) où il est inhumé dans le carré 1, rang 1, tombe 10 de la Nécropole nationale du Struthof.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF) et "Déporté et interné résistant" (DIR). Il obtint également la mention « Mort en déportation » par arrêté du 2 octobre 2007.
Son nom figure sur la plaque citée ci-dessus et sur le monument aux morts, à Saint-Laurent-sur-Saône.
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— Recensements de population année 1936.