Par Jean-Luc Marquer, Andrée Budillon
Né le 3 décembre 1916 à La-Buisse (Isère), sommairement exécuté le 30 juillet 1944 à Charnècles (Isère) ; manœuvre ; résistant
Victor Perron était le fils d’Alphonse, mineur, et de Louise, Mélanie Cleyet-Mollard.
Il épousa Marie, Stella Canova. Ils eurent trois enfants. La famille était domiciliée à La-Buisse (Isère).
Victor Perron était manœuvre dans l’entreprise S.A.C.E.R. et participait à l’entretien des routes.
Il faisait partie de la Résistance et son travail lui permettait de faire passer des messages.
Le 30 juillet 1944, un groupe d’environ 150 soldats allemands de différentes unités prit la route nationale 75 en direction de Lyon. Ils convoyaient un groupe de quinze prisonniers extraits de la prison de la caserne de Bonne.
Le convoi fut attaqué par des résistants au niveau de Voreppe (Isère).
Par mesure de représailles, les Allemands pendirent alors quatre de leurs prisonniers et un habitant de Voreppe. Ils exécutèrent également par balles deux cyclistes.
Victor Perron avait eu connaissance des pendus de Voreppe par le bouche à oreille et il était venu s’informer.
C’est alors qu’il fut arrêté par les Allemands au lieu-dit "La Poste" à Voreppe.
Victor Perron, ainsi qu’Henri Guigard, arrêté lui aussi à Voreppe, et dix prisonniers amenés de Grenoble furent sommairement exécutés d’une balle de fusil dans la nuque à Charnècles (Isère).
Le dernier prisonnier extrait le matin de la prison de la caserne de Bonne, Georges Coquand, fut exécuté à Beaucroissant (Isère).
Victor Perron obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre à Charnècles et sur le monument aux morts de La Buisse.
Voir : Charnècles
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer, Andrée Budillon
SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 415, 441 et 450 — Mémorial GenWeb — État civil