Par Jean-Louis Ponnavoy
Né en 1913 à Neuville-sur-Ain (Ain), massacré le 11 juillet 1944 à Neuville-sur-Ain (Ain) ; victime civile.
Georges Champel était le fils de Jules, propriétaire exploitant et de Francine Moinat, sans profession. Il était cultivateur à Neuville-le-Haut. Il avait deux frères et deux sœurs.
Le 11 juillet 1944 eut lieu la troisième grande offensive allemande baptisée "Opération Treffenfeld", en français "Champ de Rencontre". Un combat important eut lieu à Neuville-sur-Ain au lieu-dit "Bosseron" entre les maquisards qui étaient au nombre de 130 et la colonne Sud de l’ennemi composée de 2500 soldats allemands des unités de sapeurs, de la feldgendarmerie de Mâcon et Bourg, de Cosaques du régiment n°3 de l’Ostlégion et de miliciens encadrés par Klaus Barbie. Les résistants tinrent l’ennemi en échec évitant l’anéantissement du maquis de l’Ain. Celui-ci se vengea sur la population. Blessé par une patrouille, Georges Champel fut achevé d’une rafale de mitraillette.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 apposée sur la façade du 118, rue Docteur-Hubert, à Neuville-sur-Ain (Ain), intitulée "À la Mémoire de nos martyrs victimes de la barbarie allemande, 11 juillet 1944", suivie d’une liste de 14 noms.
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Wikipédia, Opération Treffenfeld.— Mémorial Genweb.— Recensements de population année 1936.— Acte de décès demandé le 17 septembre 2019 (en attente).