LEGRY Michel, Charles, Cyrille [Pseudonyme dans la Résistance : Karl]

Fils d’Aristide, cultivateur et d’Emma Rançon, Michel Legry épousa Maria Bogaerts le 3 juin 1933. Le couple qui eut deux enfants résidait à Yaucourt-Bussus où Michel Legry exerçait la profession de cultivateur.
Rappelé à l’activité le 2 septembre 1939, Michel Legry fut affecté au parc de réparation automobile d’armée. En novembre 1943, il rejoignit le groupement « Jeune France » rattaché au Mouvement de libération nationale. Il effectua plusieurs sabotages notamment celui qui provoqua la destruction du câble téléphonique Amiens-Abbeville le 11 août 1944.
Le 2 septembre 1944, un groupe FFI était de faction au croisement des routes d’Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)-Saint-Riquier (Somme) et de Buigny (Somme)-Yaucourt. Un accrochage se produisit avec un détachement allemand se dirigeant vers Saint-Riquier. Au cours de l’engagement, Michel Legry reçut une rafale de mitraillette dans le ventre. Il fut transporté dans un véhicule sanitaire canadien à son domicile où il décéda.
Michel Legry repose dans le cimetière de Yaucourt-Bussus. Il reçut la mention « Mort pour la France » en 1945. Cité à l’ordre du corps d’armée, la croix de guerre avec étoile de vermeil lui fut attribuée le 21 février 1951 et la médaille militaire le 5 juillet 1951. La municipalité de Yaucourt-Bussus lui rendit hommage par une plaque commémorative et en donnant son nom à une rue du village.