GUILLARD Georges, Eugène, Jean

Georges, Eugène, Jean Guillard était le fils de Marius, Jean, Louis et de Marie, Marguerite, Joséphine Reynier.
Célibataire, il habitait avec ses parents à Domarin (Isère), quartier de la Maladière.
Il était ouvrier en chaussures à Bourgoin (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère).

En août 1943, il fut convoqué pour les Chantiers de Jeunesse mais refusa de s’y rendre et se cacha.
Mi-janvier 1944 , il rejoignit la Résistance et intégra le maquis de Salagnon (Isère) qui faisait partie du secteur 7 de l’A.S. Isère.

Le 15 février 1944 avant l’aube, les troupes allemandes conduites par un informateur à la solde de la Gestapo encerclèrent la maison où il dormait avec six autres camarades au lieu-dit "La Croix-Sicard".
L’assaut, mené à l’arme automatique, fut brutal et sans sommation, ne laissant aucune échappatoire aux occupants de la maison.
Le plus âgé d’entre eux qui leur servait de chef tenta de s’échapper mais fut blessé par une rafale de mitraillette et agonisa longuement avant d’être achevé.
Les six autres occupants se rendirent, furent interrogés et délestés de leurs papiers et objets personnels.
Puis, alors même qu’aucune arme n’avait été trouvée, ils furent sommairement exécutés.
Après l’attaque, la maison fut incendiée.
Les corps carbonisés et méconnaissables et celui du chef du groupe furent enterrés ensemble au cimetière communal de Salagnon.

Georges Guillard fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur à partir du 1er février 1944.

Il obtint la mention "Mort pour la France".

Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre, sur la tombe collective au cimetière de Salagnon, sur le monument aux morts de Domarin et sur celui de Bourgoin-Jallieu (Isère), Les Résistants du secteur 7 à leurs camarades...


Voir Salagnon