Par Dominique Ledortz
Né le 17 juillet 1912 à Montbron (Charente), mort des suites de ses blessures au combat le 14 août 1944 à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) ; gendarme ; résistant de l’Armée secrète (AS).
Jean Buisson était le fils de Jean, alors âgé de 34 ans, et de son épouse Marguerite Auxire, âgée de 29 ans, cultivateurs au Panisson de Montbron. Le 26 février 1938, à Eymoutiers, il épousa Renée Marie Allafort.
Engagé volontaire en 1932 dans l’artillerie, il intégra la Gendarmerie en 1936 au peloton n° 9 de la 2ème LGRM. En 1940, affecté au 24ème GRCA, il fut fait prisonnier en juin dans la Vosges. Libéré, il rejoignit la 18ème LGD, puis la légion Poitou, et fut affecté à la brigade de Cognac.
Le 11 août 1944, il intégra les FFI en tant que Maréchal des Logis. Il était chef de groupe dans le Groupe Jacques, section de sabotage, au 50ème régiment/Brigade RAC (du pseudonyme de son chef, Rodolphe Cézard (1916-1984), résistant de l’Armée secrète de Dordogne-Nord).
Le 14 août 1944, à Génac (Charente), lors d’une mission de sabotage d’une ligne à haute tension, il se heurta à une patrouille allemande et fut blessé de plusieurs balles. Transporté à l’hôpital de Saint-Jean-d’Angély, il décéda le soir même à 23h.
Il obtint la mention Mort pour la France et fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire, de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance (décret du 23/07/1965). La 293ème promotion de l’école de Châtellerault l’a choisi pour parrain en 2000.
Par Dominique Ledortz
SOURCES : SHD Caen, AVCC, AC 21P 35709. — SHD Vincennes GR 16P 96790 (nc). — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.