AUBERGET Ernest, Henri

Fils de mineur, Ernest Auberget exerça la profession d’ajusteur-mécanicien avant de devenir marchand de cycles à Commentry. Il se maria le 2 décembre 1922 avec Louise Bourgeon dont il eut deux enfants, son fils Henri Auberget dit « René » fut un militant de l’Union de la Jeunesse Républicaine de France.
Le 15 mai 1939, il fut affecté spécial aux usines Saint-Jacques à Montluçon, rayé de l’affectation spéciale par mesure disciplinaire le 29 décembre, il rejoignit les drapeaux le 8 janvier 1940. Arrêté pour menées communistes et secrétaire de cellules (décret de septembre 1939), il fut interné politique le 8 mars 1940 à Bourg Lastic puis dans les camps de Chorges, Embrun (Hautes Alpes) et fort Barraux. Ernest Auberger, faisant toujours parti des Compagnies Spéciales Militaires, fut libéré fin mai 1942 par ordre du gouvernement, il reprit son commerce de cycles.
Il reprit contact avec le PCF comme responsable politique pour la région de Commentry, Doyet, Bézenet où il aida à former les premiers FTPF. Il appartint à la 3e Compagnie (202e bataillon de FTPF) ; il œuvra comme agent de liaison et renseignement au Camp Chancot du 1er juin 1944 au 6 septembre 1944. Ernest Auberget continua à servir dans sa formation après la libération jusqu’au 31 octobre.
Il fut candidat du PCF au Conseil de la République en novembre 1946. En 1947, il était membre de la Commission fédérale de contrôle financier du PCF.