DELMAS Florentin, Louis, Marius

Fils de François Delmas, instituteur, Florentin Delmas suivit la même voie professionnelle que son père. Après sa scolarité à l’école primaire de Boisset puis à l’école primaire supérieure de Montpellier 5Hérault), il obtint le brevet élémentaire en 1905 et intégra l’École normale d’instituteurs de Montpellier. Titulaire du brevet supérieur en 1908 et du certificat d’aptitude professionnelle en 1909, il fut nommé instituteur délégué à Saint-Pons et le resta jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. En 1919, il fut nommé professeur adjoint de l’école primaire supérieure de Saint-Pons et le resta dans cette ville jusqu’en 1941. Il s’était marié en avril 1914 à Béziers.

Appelé sous les drapeaux dans le 96e régiment d’infanterie, Florentin Delmas fut, à la fin de la guerre, sous-lieutenant de réserve. Engagé dans les associations d’anciens combattants, il fut surtout actif au sein de la SFIO et de la franc-maçonnerie. Après avoir été membre de la loge de la "Réunion des amis choisis" de Béziers, il adhéra à celle de "l’Avenir social" de Saint-Pons, dont il devint le vénérable dans les années 1930. Politiquement, il fut sollicité pour s’occuper de sa commune natale, mais préféra décliner l’offre. Ce n’est qu’à la suite de la démission du maire en place qu’il fut élu conseiller municipal le 8 janvier 1939 lors d’une élection complémentaire, puis maire le 22 du même mois.

Avec l’avènement du régime de Vichy, Florentin Delmas fit partie des victimes de la politique anti-maçonnique de Vichy. En tant que dignitaire du Grand Orient de France, il fut déclaré démissionnaire d’office en octobre 1941 de son poste d’enseignant. De même, il fut déchu de son mandat de maire. À la Libération, il fut réintégré dans l’administration puis admis à la retraite. Il ne semble pas qu’il eut d’autre activité politique par la suite.